Les archives
Ouvert du lundi au vendredi |
Les archives municipales constituent la mémoire collective d'une ville. Aujourd’hui mutualisées entre celles de la Ville de Cahors et le Grand Cahors, elles rassemblent les documents publics des institutions et ceux d’origine privée (particuliers, associations, entreprises). Les archives des communes du Grand Cahors sont consultables auprès des communes concernées ou aux Archives départementales du Lot pour celles de moins de 2 000 habitants.
- Consulter les archives en salle de lecture
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L'accès à la salle de lecture est gratuit et ouvert à tous après inscription, sur présentation d’une pièce d’identité valide avec photographie (carte d’identité, passeport, permis de conduire). Les archives sont ouvertes du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30 (17h le vendredi).
Il est possible d’obtenir des photocopies de documents dans la mesure où ils sont en bon état et non reliés. Les photographies sans flash sont acceptées.
Télécharger le règlement de la salle de lecture
Réutiliser des informations publiques, quelles sont les règles à respecterQuels sont les fonds consultables en salle :
Les archives modernes de la ville de Cahors (postérieures à la Révolution)
- Les registres de délibérations du conseil municipal depuis 1790,
- Les registres des arrêtés du maire depuis 1847,
- Les registres de recensement de la population depuis 1827,
- Les tables décennales et registres d’état civil de 1793 à 1898 (les registres postérieurs sont conservés au service de l’état civil),
- Les planches du cadastre napoléonien,
- Les états de section et matrices cadastrales de la fin du 18e siècle à 1983,
- Les plans d’alignement du 19e siècle,
- Les permis de construire depuis 1927 (lacunaire entre 1927 et 1945),
- Des dossiers sur les bâtiments communaux, …
Les archives contemporaines (à partir du 1er janvier 1983)
- Les fonds de la Communauté de communes du Pays de Cahors, du Grand Cahors,
- Les archives des syndicats intercommunaux préexistants (voirie, transports par exemple),
- Les archives du Centre communal d’action sociale et celles du Centre intercommunal d’action sociale,
- Les archives de l’ancien abattoir municipal de Cahors.
Attention, le fonds ancien (archives antérieures à la Révolution) de la Ville de Cahors (y compris les registres paroissiaux) a été déposé en 2004 aux Archives Départementales du Lot qui en assurent la conservation, le classement et la communication. Un répertoire méthodique provisoire a été réalisé par le personnel des Archives départementales du Lot.
- Consulter les archives en ligne
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La Ville de Cahors investit chaque année, avec l'aide financière de la DRAC, dans la restauration et la numérisation de son patrimoine historique. Les documents listés ci-dessous, ne sont consultables que sous leur forme numérique dans un souci de préservation des originaux :
- Les registres des délibérations du conseil municipal depuis le 13e siècle jusque 1898,
- Les recensements de population de 1827 à 1946,
- Les plans du cadastre napoléonien (1812),
- Les plans d'alignement de 1823 et 1860,
- Les plans de Cahors à différentes époques,
- Les plans de certains bâtiments communaux (la halle aux grains, la bourse du travail, l'hôpital, la maison de l'eau)
La Ville de Cahors n'ayant pas numérisé ses registres d'état civil, il convient de se rapporter au site des archives départementales du Lot sur lequel vous trouverez en ligne la collection du greffe. Les deux collections ne sont pas rigoureusement identiques.
- Document du moment
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Les écoles primaires de Cahors en 1891.
Par décret du 27 mars 1888 (en application de la loi du 30 octobre 1886 sur l’organisation sur l’enseignement primaire), les Conseils départementaux sont appelés à une révision générale de la liste des écoles et des classes primaires, et au classement de ces écoles par catégorie. Á Cahors, le travail a été réalisé en juillet 1890 et a donné lieu à la rédaction de deux rapports : l’un par l’inspecteur d’académie, l’autre par le préfet du Lot. A cette date, la Ville compte trois écoles primaires communales laïques : une école de filles place Thiers (devenue place Charles de Gaulle), une école de garçons au vieux Palais (ancien Palais de justice, occupé aujourd’hui par une maison de retraite) et une école de garçons rue du Lycée (actuelle rue du Président Wilson). Deux écoles maternelles publiques complètent le tableau : celle de la place Thiers compte 60 élèves et celle de la rue du Lycée plus de 300.
Les deux rapports insistent sur le fait que Cahors ne possède qu’une seule école de filles située « à l’une des extrémités de la ville » et que l’école maternelle de la rue du Lycée, qui recrute « ses élèves dans les quartiers les plus reculés », en accueille beaucoup trop (selon la loi de 1886, l’école ne doit pas recevoir plus de 150 enfants).
Un regret aussi de voir qu’à Cahors, chef-lieu du département, « il n’existe pas seulement l’embryon, dans les deux écoles de garçons, d’un cours complémentaire relatif au travail manuel et à l’enseignement agricole » alors que dans plusieurs chefs-lieux de canton, des écoles primaires supérieures enseignent les bases d’un enseignement technique et professionnel. Le rapport de l’inspecteur d’académie conclue à une réorganisation indispensable des services scolaires afin de mieux répartir les écoles primaires dans les quartiers. Le 18 novembre 1890, le conseil municipal vote la réorganisation telle que préconisée par les rapports : 2 écoles de garçons, 2 écoles de filles avec chacune une classe enfantine annexée. Quant aux cours manuels d’apprentissage, il est décidé de placer dans les deux écoles de garçons 5 établis et 5 étaux avec forge, tour et outils pour travailler le bois, le fer et la pierre. Pour l’enseignement agricole et horticole, un champ « d’expériences » aux environs de Cahors fera provisoirement l’affaire.
Le conseil municipal charge les commissions des finances et des travaux publics d’étudier les voies et moyens pour réaliser les travaux avant la rentrée des classes d’octobre 1891. La question financière se pose avec acuité car il faut trouver des locaux, faire des travaux, s’assurer de la disponibilité du personnel enseignant et le loger.
Document : La réorganisation du service scolaire cadurcien en 1891 (Archives municipales de Cahors - 1 M 51).