Cahors Mundi aujourd'hui
Parmi les périls dénoncés dès les origines par l’esprit mondialiste figurent la menace nucléaire, la destruction irraisonnée des grandes richesses naturelles et la pollution sous toutes ses formes.
L’ensemble des idées mondialistes exprime la solidarité des populations du globe. Elles s’efforcent de proposer une nouvelle organisation politique de l’humanité capable de résoudre les problèmes qui mettent en cause l’existence de l’espèce humaine : guerre, famine, pollution, surconsommation, etc.
Cette prise de conscience et les nobles aspirations qui l’accompagnent semblent être restées lettre morte malgré l’euphorie qui dominait il y a près de soixante-quinze ans.
Mais, depuis plusieurs décennies, des Lotois s’efforcent de revendiquer les valeurs humanistes portées par ces pionniers dans une société gangrenée par la montée d’illusoires crispations identitaires et le non-respect des intérêts environnementaux.
La dernière commune ayant adopté la Charte de Mondialisation dans le Lot est la commune de Ladirat en juin 2000, ce qui porte à 249 le nombre de communes mondialisées dans le département.
En mémoire de ceux qui ont imaginé un monde sans frontières, une humanité unie dans la paix, s’est déroulé le 24 juin 2000, autour de Bernard Charles, maire de Cahors, le 50° anniversaire de Cahors Mundi. Cette commémoration a rassemblé les pères fondateurs du mouvement mondialiste, Robert Sarrazac, Louis Sauvé, ainsi que quelques citoyens du monde dont Albert Jacquard, en présence de Garry Davis. Au cours d’un colloque, ils ont pu ensemble réaffirmer la nécessité d’un ordre supranational qui pourrait permettre l’organisation d’une communauté mondiale où règnerait la paix et où les libertés fondamentales seraient garanties aux individus.
Un cortège s’est ensuite rendu à la mairie pour y signer le livre d’Or de la Ville, puis au pont Valentré pour inaugurer à nouveau la nouvelle borne kilométrique mondiale. Puis en autocar les personnalités ont rejoint Saint-Cirq-Lapopie en parcourant le chemin emprunté 50 ans auparavant.
Aujourd’hui, la mise en place tout au long de la rivière Lot (en bordure de la D653), du pont Valentré à Saint-Cirq-Lapopie, des répliques de ces bornes symboliques ambitionne de témoigner de la fidélité à ces aspirations fraternelles. Ces répliques, se rapprochant au plus près des authentiques bornes de 1950, sont implantées à proximité immédiate de leur lieu d’origine. Elles sont réalisées par les élèves de la section carrosserie, guidés par leurs enseignants, du lycée technique Gaston-Monnerville de Cahors. Il est prévu en 2025 de réimplanter la borne de Figeac. Cette borne, datant de 1950, était complétement tombée dans l’oubli. Une façon, peut-être, de prolonger la route sans frontières n°1 !
En 2025, l’ouverture du futur Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération du Lot à Cahors intégrera dans son parcours muséographique l’épopée Cahors Mundi afin de finir la visite par un espoir de paix dans le monde.
Vous souhaitez en savoir davantage ?
Consultez ce site internet de Michel Lablanquie dédié aux Lotois du Monde http://lotoisdumonde.fr/
Lisez l'ouvrage de Michel Auvray : Histoire des Citoyens du Monde. Un idéal en action, de 1945 à nos jours (Imago, 2020, 344 p.).
Contact : cahorsvilledumonde@gmail.com
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