À l’occasion de la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d'hommage aux "Justes" de France, Cahors se souvient et a dévoilé une plaque, au 61, rue du Portail-Alban, à la mémoire de Jacqueline Bernheim.
Fuyant la Belgique pour rejoindre Cahors située en zone libre, la famille Bernheim espère échapper au sort qui condamne les Juifs dans la zone occupée. Vivant dans notre cité une existence quasi-normale, rue du Portail-Alban, les époux Bernheim, la grand-mère et la petite Jacqueline sont arrêtés par la Gestapo, le 7 mai 1944, victimes d’une dénonciation. Déportée via Drancy dans le camp d’Auschwitz, la famille subit l’horreur concentrationnaire et l’effroi des chambres à gaz. Seule la maman, Olga sera retrouvée vivante à la libération du camp en 1945. Jacqueline avait 6 ans.
Publié le 29/07/2019