Jardins Secrets & Parcs

Les Jardins Secrets de Cahors, des jardins remarquables

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03_fleurs_montage.png, par Csquassina

À Cahors, le fleurissement et les jardins sont un véritable art de vivre, une autre manière de découvrir et de vivre la ville. La créativité des jardiniers de la Ville a ainsi donné naissance en 2002 à une initiative inédite : les Jardins Secrets de Cahors.
Récompensés par l’attribution du label reçu en 2006 « Jardin Remarquable » par le ministère de la Culture, les Jardins Secrets sont ainsi devenus de véritables ambassadeurs de la ville.

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jardin_remarquable.jpg, par Csquassina

Ce label signale au grand public les jardins dont le dessin, les plantes et l'entretien sont d'un niveau remarquable, qu'ils soieint privés ou publics, protégés ou non au titre des monuments ou des sites.

La charte du jardinier éco-responsable de la Ville de Cahors

Les jardins de la Ville sont entretenus selon la charte du jardinier éco-responsable, élaborée par le service des Espaces verts de la Ville de Cahors pour une pratique plus durable. La matière organique précieuse, issue des tontes et des tailles, est recyclée sur place par broyage, paillage ou compostage.
Les plantes sont choisies, selon leur adaptation aux conditions du sol et du climat, ainsi que pour leur résistance à la sécheresse et aux maladies. Les végétaux sont taillés selon les principes de la taille douce, sans perturbation de l’architecture naturelle des plantes. Sans apport massif d’engrais, les amendements utilisés sont d’origines organiques : les macérations de plantes, les méthodes alternatives et la lutte bio PBI (Protection Biologique Intégrée) sont systématiquement privilégiées.

Venez (re)découvrir, ces 21 Jardins Secrets, entretenus dans un esprit eco-responsable qui font le charme des ruelles de la ville à laquelle ils ont valu de nombreux prix.
Il vous suffit de suivre le parcours jalonné de feuilles d’acanthe qui vous entraînera au coeur de la ville. Si vous le souhaitez, des visites guidées sont proposées par l’Office de tourisme de Cahors Vallée du Lot.

Le jardin médiéval, ses herbes et ses superstitions. les Jardins du Savoir de flâner dans les deux jardins publics ou d’emprunter les berges pour faire le tour de la ville par la rivière.

Découvrez les 21 Jardins Secrets de Cahors

Le jardin d'ivresse

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ivresse.jpg, par Csquassina

Allée des Soupirs
Au pied du pont Valentré (XIV°s.), monument emblématique de Cahors, ce jardin planté de vignes fait écho au vin de Cahors et à son cépage historique le Malbec. Il est le départ du circuit des Jardins Secrets.
(ouvert à la visite)

L'enclos des cordeliers

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cordeliers.jpg, par Csquassina

Rue Wilson, devant la chapelle du collège Gambetta
Les Cordeliers sont des religieux de l’ordre de Saint-François d’Assise qui avaient leur couvent à proximité. Dans ce jardin clos, fleurs et légumes cohabitent en parfaite harmonie dans cinq plessis* de châtaignier sec.
(à observer)

Le préau* Lastié

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lastie.jpg, par Csquassina

Place Saint-Urcisse
Symbolisant un jardin surélevé, cette ponctuation végétale célèbre Pierre de Lastié, émissaire envoyé par les consuls en Avignon auprès du pape Jean XXII, originaire de Cahors.
(ouvert à la visite)

Le jardin biblique

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biblique.jpg, par Csquassina

Chevet de l'église Saint-Urcisse
Les principales plantes citées dans l’Ancien et le Nouveau Testament sont présentes dans ce lieu : cyprès, figuier, grenadier, olivier, rosier...
(à observer)

La place des épices

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epices.jpg, par Csquassina

Place Alain-de-Solminihac
Les épices ont suscité convoitises et fantasmes au Moyen Âge. Cette place s’organise autour de la fontaine aux chiens, réalisée en 1992 par Jean-Luc Bertrand, tailleur de pierre à Cahors.
(ouvert à la visite)

Le jardin mauresque

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mauresque2.jpg, par Csquassina

Rue du Petit Mot
D’inspiration arabe, cet îlot de verdure fait référence à l’occupation du sud de la France par les Sarrazins. Il se compose de trois petits patios fleuris d’une végétation luxuriante aux parfums capiteux.
(ouvert à la visite)

Le Courtil* des moines

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courtil_moines.jpg, par Csquassina

Cour de l'Archidiaconé
Ce jardin est composé de plessis* de châtaigniers tressés, plantés de légumes consommés au Moyen Âge, les potherbes* : ortie, arroche, roquette, chou palmiste, souci, fenouil, cardes. L’oreille d’ours, plante non consommable aux feuilles duveteuses, protégeait le jardin du mauvais sort.
(ouvert à la visite)

L'Hortus* des Dames de Cahors, ou des Bénédictines

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hortus_dames.jpg, par Csquassina

Square Olivier-de-Magny
Situé au coeur du quartier de la Daurade, ce square est dédié aux Dames de Cahors, en référence à l’ancien couvent des Bénédictines situé à son emplacement. Il est clos d’osier vivant tressé et ombragé par les plus anciens platanes de Cahors, âgés de près de 200 ans.
(ouvert à la visite)

La chapelle des basmes*

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benedictines.jpg, par Csquassina

Square Olivier-de-Magny
Dans l’enceinte de l’hortus* des Dames de Cahors, ces plessis* de métal sont consacrés aux huit familles de parfums : les hespéridés les aromates, les notes fleuries, les notes vertes ou fougères, les notes fruitées, les notes épicées, les notes boisées, les notes orientales ou balsamiques. Les trois autres carrés sont consacrés à la violette de Cahors, aux menthes et aux géraniums odorants.
(ouvert à la visite)

Le Préau Céleste

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preau.jpg, par Csquassina

Cloître de la cathédrale St-Etienne
Le jardin du cloître fait référence à la Vierge Marie par les couleurs utilisées : le bleu (lavande) et le blanc (lys).
(ouvert à la visite)

Le jardin de la Sorcière et du dragon

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sorciere2.jpg, par Csquassina

 

Rue du Château du Roi
Ce jardin clos est composé de plantes liées à la sorcellerie. Une amibe noire, symbole du mal, est redessinée au sol sous la forme d’une étoile de graviers blancs.Tapissé d’Ophiopogon, un gazon noir appelé aussi « barbe de serpent », l’enclos s’est paré d’un arbre métallique maléfique nommé « Sabbat », réalisé par le duo d’artistes périgourdins Alex et Manon
(à observer)

La cour des Caorsins

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caorsins02.jpg, par Csquassina

Ilôt Fouilhac
Au coeur d’un îlot médiéval, ce jardin d’inspiration italienne fait référence aux banquiers lombards du Moyen Âge. Formés par ces derniers, les Caorsins étaient de riches marchands usuriers quercynois des XII°-XIV°s, dont l’activité avait un rayonnement international. Autour de l’ancienne fontaine s’élèvent glycines et cyprès, complétés d’un mur végétal composé de pervenches, lierres, tracheliums et géraniums ont la part belle.
(à observer)

Le jardin de Saint-Jacques

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saint-jacques.jpg, par Csquassina

Eglise Saint-Barthélémy (XIV siècle) partie basse
Cahors est située sur la Via Podiensis, un des principaux itinéraires de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle reliant Le-Puy-en-Velay à Roncevaux. Ce jardin évoque les paysages arides traversés par les pèlerins.
(à observer)

Le Jardins des pèlerins

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jardin_des_pelerins.jpg, par Csquassina

Eglise Saint-Barthélémy (XIV siècle) partie haute
Ce jardin méditatif, aux doux parfums de sauge, de menthe, de verveine et de violette, accueille volontiers les pèlerins de passage.
(à observer)

Le closelet* des croisades

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closelet_croisades.jpg, par Csquassina

Place Luctérius
Ce jardin d’inspiration militaire est installé au pied de la Barbacane et de la tour dite des Pendus. Les plantes sont celles qui ont été ramenées des croisades : rose de Damas, myrthe, agapanthe, pêcher.
(à observer)

Le petit clos* des clarisses

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clarisses.jpg, par Csquassina

Rue du Pape Jean XXII
Situé non loin de l’ancien couvent des Clarisses, ce jardin contemporain d’inspiration médiévale, clos de gabions* de galets, présente un fleurissement dans les tons orangés, en référence à la culture du safran pratiquée par ces religieuses.
(ouvert à la visite)

Le jardin du passeur

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passeur.jpg, par Csquassina

Place Lafayette
Ce jardin, passage de la ville haute à la ville basse, est le plus grand des Jardins Secrets. Ouvert au public en 2006, l’objectif a été de créer, sur ce terrain difficile, un parc contemporain s’intégrant dans un environnement médiéval, fortement marqué par la présence de l’église Saint-Barthélémy et du palais du Pape Jean XXII. Traité en quatre terrasses successives, ce parc permet aux promeneurs de passer (d’où son nom) de la ville haute aux berges du Lot.
(ouvert à la visite)

Le sentier du colporteur

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colporteur.jpg, par Csquassina

Partie basse du jardin du passeur, au bord du Lot
Des bacs « sentinelles » marquent le sentier qui longe le Lot.
(ouvert à la visite)

Le capitulaire de Villis*

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villis.jpg, par Csquassina

Promenade de Coty
Ce jardin, qui tient compte du verger existant réalisé en 2000, se divise en huit chambres de verdure consacrées aux différentes plantes citées dans le capitulaire De Villis.
(ouvert à la visite)

L'Hortus de la Fée Mélusine

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melusine.jpg, par Csquassina

Parc Philippe-Gaubert
L’histoire de la fée Mélusine est l’une des légendes les plus répandues au Moyen Âge. Personnage d’un roman de Jean d’Arras en 1392, la fée Mélusine, représentée vêtue de blanc, se transforme en serpent en certaines occasions. Ce jardin se décline sur la couleur blanche, entre rosiers et graminées.
(ouvert à la visite)

Le Jardin du Troubadour

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Le jardin du Troubadour

Rue du Four-Sainte-Catherine (Jardin en cours de labellisation)
Cette cour, située entre la ville haute et la ville basse, a été repensée comme une ode à la rose. Le troubadour, cet érudit du Moyen Age, déclame De la rose une poésie chantée de Clément Marot, poète cadurcien de la fin du XVe siècle. Les roses remontantes dites « du roi » sont des roses de Damas dont le parfum embaumera la rue du Château du Roi de mai à septembre.
(ouvert à la visite)

 

 

 

Lexique * : Berceau : voûte végétale / Capitulaire « De Villis » : édit promulgué par Charlemagne, qui présente notamment une liste des 94 plantes qu’il faut cultiver dans les monastères pour se nourrir, se vêtir, se soigner ou travailler / Closelet : petit enclos / Courtil : jardin potager / Courtillier : jardinier au Moyen Âge / Gabion : caisse à carcasse métallique remplie de sable ou de cailloux et servant notamment à renforcer une berge, un talus. Au Moyen Âge, c’était un cylindre de branchages rempli de terre utilisé en protection dans la guerre de siège / Herbularius : jardin de plantes médicinales / Hortus : potager / Plessis : clôture formée de branches vivantes ou sèches entrelacées retenant des plantations faites hors-sol. Visibles sur des manuscrits de la fin du Moyen Âge, leur taille réduite doit permettre de les travailler sans y mettre le pied / Potherbes : plantes à pot entrant dans la confection de la « porée », sorte de soupe épaisse de feuilles, d’oignons et de pain cuite longuement dans un chaudron. On en trouve de nombreuses recettes dans le Mesnagier de Paris, précis d’économie culinaire (1394) / Préau : banquette surélevée recouverte d’herbe / Vergier : verger.
 

► Les jardins du savoir

Jardin Pax

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savoir_pax.jpg, par Csquassina

Terrasse Valentré
La paix désigne habituellement un état de calme ou de tranquillité comme une absence de perturbation ou d'agitation.
Elle est universellement considérée comme un idéal, un contraire de ce que l'on nous promet continuellement, pêle-mêle, une guerre bactériologique, une guerre économique, une guerre de l'information et de l'image, une guerre de religion, de culture ou de race.

Jardin Sensitif

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savoir_sensitif.jpg, par Csquassina

Terrasse Valentré

S'il est permis de se porter, par l'imagination, jusqu'aux premiers moments de l'existence du genre humain, il est aussi permis de croire que les premières sensations ont purement été directe, c'est à dire qu'on a vu sans précision, entendu confusément, flairé sans choix, mangé sans savourer, et joui avec brutalité.

Tout fini par s'arranger...mais, demain, après demain, je serai une personne handicapée ne serait-ce qu'en étant moins vif, moins souple, plus fatigable.
Evitant, le cliché d'un jardin pour fauteuil, la ville de Cahors met en place un jardin non pas sur le handicap, mais sur les 5 sens.

  • La vue : arrêtez de parler, imaginez votre place dans cette société ou les plantes et les arbres priment aux soucis...à la guerre.
    Les plantes pour la vue : Noisetier tortueux, Davidia...
  • Le toucher : touchez les plantes et les arbres, cherchez leurs rugosités ou tâter leurs bosses, tenir leurs tiges et branches à pleine main, caressez leurs fleurs et fruits.
    Les plantes pour le toucher : Thym, Chardon marie, Géranium tomentosum...
  • L'odorat : Sentir leurs tiges et écorces, le parfum des fleurs et des fruits, apprenez à reconnaître l'odeur des feuilles si on les froissent ou si on les déchirent.
    Les plantes pour l'odorat : Héliotrope, Belle de nuit, Hamamélis, Eléagnus ebengeii...
  • Le goût : Goûtez les fruits des plantes ou arbres, on peut aussi goûter les feuilles, la sève.
    Les plantes pour le goût : Fraisier, Groseille, Framboisier...
  • L'ouie : Ecoutez le bruit du vent sur le feuillage et le craquement des branches, Soyez attentif aux chants des oiseaux, essayez de deviner l'esprit des végétaux et leurs vibrations.
    Les plantes pour entendre : Graminée, Miscanthus, Arundo, Canne à sucre...

Display garden Fleuroselect

Allée des Soupirs
Fleuroselect est une organisation européenne regroupant l'ensemble des créateurs de nouvelles variétés florales. Cette association décerne chaque année des médailles d'or aux plantes qui ont apporté « un plus » à l'horticulture. Ces plantes sont présentées dans trente six « display gardens », ou jardins de démonstrations dans le monde dont six en France : Paris, Lyon, Dijon, Orléans, Nantes et Cahors.

Jardin Roji

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rodji.jpg, par Csquassina

Cour de l'auditorium
Tout l'art du jardin japonais consiste à opposer la fragilité d'élément souple, comme le roseau, à la solidité de matériaux, comme le bambou.
L'histoire de ce type de jardin dans l'art japonais est lié au rituel sobre et intériorisé de la religieuse cérémonie du thé, qui a commencé à prendre racine vers le XVIème siècle.
Il convient de célébrer l'acte de boire le thé en commun par un grand sens de l'étiquette, et de manière sociale-le thé favorise le sens de la communauté pendant les cérémonies religieuses, c'est un acte social de boire du thé au japon.
Le Roji est organisé pour dérouter le spectateur et lui faire perdre ses repères habituels, afin qu'il apprécie la voie de la méditation.

► Les parcs

Parc Tassart

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tassart.jpg, par Csquassina

Rue Joachim Murat

Ancien jardin de l'évêché, il entre dans le patrimoine de l'Etat suite à la séparation de l'Eglise et de l'Etat en 1905. En 1906, l'Etat le cède au département qui le cède à la commune en 1907. Peu après, la Ville ouvre le jardin au public. Des jeux pour enfants et des bancs permettent de s'amuser et de se détendre en famille au frais.

Square Jouvenel

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jouvenel.jpg, par Csquassina

Allées Fénélon
Autrefois appelé « jardin des plantes », ce square clos est aménagé à l'image des espaces verts crées par le baron Hausmann à Paris dans la seconde moitié du XIX°s., ou cohabitaient plantations et statues monumentales. Ici, le jardin arboré abrité en son entre une pièce d'eau surplombée d'un rocher sur lequel est juché un monumental Neptune, œuvre de Vital-Gabriel Dubray. A l'origine, à l'arrière du rocher était aménagée une grotte. En pénétrant à l'intérieur de celle-ci le visiteur découvrait un aquarium, aujourd'hui disparu. Des grilles ouvragées marquent l'entrée du square ; deux statues, où figurent Joachin Murat et Jean-Baptiste Bessières, maréchaux d'empire en gardent l'accès. Les deux vasques de fontes parachèvent le décor. Là aussi des bancs permettent de se reposer au frais et au calme.

Réglement des parcs et jardins

► Explorez : une journee à cahors dans les jardins secrets