Tribunes libres

Conformément à l'article L.2121-27-1, un espace est dédié à l'expression de l'opposition municipale. Cet espace est défini par une délibération portant sur l'adoption par le Conseil municipal, conformément à l'article L.2121-8 du Code général des collectivité territoriales, de son règlement intérieur. 

Cahors Ensemble et Autrement

Une année de transition ?

En cette période difficile pour tous nos concitoyens, y compris nos agriculteurs, nombreux dans le département, il est l’heure de définir et de voter les budgets de notre ville et de notre agglomération.
De nombreux projets coûteux ont marqué le début du mandat de la majorité municipale et force est de constater, que cela aura un impact sur nos finances dans les années à venir.

Nous appelons de nos souhaits que la nouvelle équipe en place face preuve de raison dans l’élaboration du budget qu’elle devra quoi qu’il en soit serrer pour ne pas augmenter nos impôts.
Nous accordons notre confiance au maire actuel pour faire ce qui sera nécessaire mais nous resterons évidemment vigilants et prendrons la parole autant de fois qu’il le faut pour sauvegarder les intérêts de la ville et de ses habitants.
Gageons que cette année 2024 soit une année de transition qui permettra de ne pas hypothéquer l’avenir des Cadurciens.

Thierry LORIN, Thierry DEBREUX, Cécile CISSE LESCURE – Cahors Ensemble et Autrement

Publiée le 11/03/2024

Cap à Gauche

Démocratie locale, besoin d'innover

Seul élu Cap à Gauche, je constate combien la démocratie représentative est en souffrance à Cahors. Avec 57 % de suffrages (mais 3 339 voix seulement sur 13 902 inscrits) la liste JMVF a raflé 28 sièges sur 33 ! Le maire et la majorité marchent sur l’eau ! Mais ce déséquilibre réduit au silence une part importante de la représentation populaire. La réalité des rapports de force ne se reflète donc pas dans la composition du conseil, devenu une chambre d’enregistrement.

Cette surreprésentation rend les oppositions presque inutiles. Pour aller vers plus de représentativité, développer une forme d’intelligence collective, il faudrait passer à la proportionnelle intégrale représentative d’une plus grande part de la population. Tout comme assurer une juste représentation de toutes les catégories professionnelles, ce qui est loin d’être le cas à Cahors. Enfin donner des moyens à tous les élus, car ceux de l’opposition en sont totalement privés. Seul un statut de l’élu pourrait y pourvoir.

Autre préoccupation : c’est la désinvolture coupable qui a conduit à cette invraisemblable décision d’aménager une piste cyclable sur une voie de chemin de fer, désormais partiellement déferrée, Cahors-Capdenac. Quelle hérésie que cette voie « verte » en lieu et place du rail qu’il aurait fallu réhabiliter car le transport du futur, le changement climatique nous y contraint, c’est le train. Combattre cette fatalité du déclin, ce devrait être une préoccupation majeure des élu•es. Seuls les TER, gérés par un vice-président communiste, sont à peu près au rendez-vous. Les cyclistes au quotidien ou les touristes en vacances ont besoin de pistes aménagées mais pas au détriment du rail.

Gérard Iragne – Cap à Gauche

Publiée le 11/03/2024

Cahors en Transition

Alors, on dort une heure de plus ou une heure de moins ?

L‘éternelle question va à nouveau se poser ce 31 mars. Pas de suspense se sera une heure de moins. Une heure de moins c’est rien, pensez à la réforme des retraites qui a retardé la montre de 2 ans pour la génération 68. Pensez au jour du dépassement de la terre qu’il faudrait déplacer de 19 jours pendant 7 ans pour atteindre l’objectif du GIEC de réduction des émissions de carbone. Mais une heure pour notre horloge interne ça fait débat.

L’heure d’été arrive en général à Cahors au même moment que le vote du budget municipal. Ça aussi ça fait débat. On aimerait bien que cette année le budget soit construit sur des engagements forts en faveur de l’urgence écologique. 7 nuits tropicales à Cahors en 2000, 21 prévues en 2030 et 31 en 2050 (Ministère de la transition écologique), on voudrait que ces vagues de chaleur fassent l’objet d’une préparation adéquate dès aujourd’hui, puisque cela n’a pas été fait avant. Renaturation, fin de la prédation des terres agricoles devenues réservoir à urbanisation comme la plaine de Labéraudie, ombrières sur les parkings, multiplication des panneaux voltaïques sur les bâtiments municipaux, réduction du trafic routier (un tramtrain dans la vallée aurait largement réduit les 11 000 voitures/jour qui empruntent le pont Cabessut)…

Il est temps que la municipalité remette la pendule de l’hôtel de ville à l’heure sous peine que Cahors surchauffe avec tous les effets délétères sur notre santé et autres effets en cascade liés aux inégalités.

Isabelle Eymes – Cahors en Transition

Publiée le 11/03/2024