Conformément à l'article L.2121-27-1, un espace est dédié à l'expression de l'opposition municipale. Cet espace est défini par une délibération portant sur l'adoption par le Conseil municipal, conformément à l'article L.2121-8 du Code général des collectivité territoriales, de son règlement intérieur.
- Cahors Ensemble et Autrement
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Cahors, Ensemble, Autrement.
À l’approche des municipales de 2026, Cahors se prépare doucement mais sûrement à une nouvelle séquence municipale. Dans les rues, sur les marchés, les discussions s’animent. Quelle direction pour la ville ? Quels projets pour demain ? Et surtout, quelles figures pour les incarner ? En 2020, nous avons su porter une voix différente, posant un regard exigeant et constructif sur la gestion municipale. Depuis, nous avons continué de faire entendre notre vision dans l’opposition, sans jamais céder aux postures faciles, avec constance et exigence. Si la beauté du cadre de vie n’est plus à prouver, les défis économiques, eux, s’accumulent. Comment rajeunir notre population, attirer de nouvelles entreprises, offrir des opportunités réelles aux familles qui souhaitent s’installer ici ? L’écart entre le potentiel de notre territoire et la réalité du terrain est grand. Nous avions placé le développement économique local au cœur de notre projet car c’est une nécessité pour l’emploi, pour la jeunesse, pour notre économie. Nous représenterons-nous en 2026 ? Ce n’est pas aujourd’hui que nous répondrons à cette question. Mais nous restons fidèles à notre responsabilité : celle de penser l’avenir de Cahors avec sérieux, lucidité… et détermination, parce que Cahors mérite plus qu’un statu quo. Cahors a besoin d’une vision forte pour redevenir un territoire où il fait bon vivre et entreprendre. Notre ville mérite un avenir et une équipe à la hauteur de ses ambitions.
Thierry LORIN, Thierry DEBREUX, Cécile CISSE LESCURE – Cahors Ensemble et Autrement
Publiée le 05/05/2025
- Cap à Gauche
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Naître dans le Lot, pas si facile !
Dans le Lot, 24 % des femmes en âge d’être mère, vivent à plus de 45 mn d’un établissement médical où accoucher. Si La France est un des pires élèves d’Europe en matière de santé des nourrissons - chaque année, en moyenne, ce sont 2 800 bébés qui perdent leur vie comme l’a révélé une enquête d’Anthony Cortes, journaliste à l’Humanité et Sébastien Leurquin - le Lot pointe à la première place des départements dangereux du fait de l’éloignement des maternités. Cette enquête montre comment ces décès sont le fruit d’un cocktail fatal d’obsessions libérales, de dogmatismes médical et d’austérité.
Dix départements ne bénéficient que d’une seule maternité, secteurs public et privé confondus, résultat d’une circulaire “Kouchner” qui condamnait une maternité effectuant moins de 300 accouchements par an.
Il ne s’agit pas là de fatalité mais de choix politiques. La maternité de Gourdon a été fermée il y a une vingtaine d’années pour cette raison : 295 naissances ! À l’époque, administrateur de l’Hôpital de Cahors je m’étais opposé, bien seul en tant qu’élu, à l’application de ces directives. Depuis les choses ont empiré puisque les maternités de Figeac et Saint-Céré ont également fermé. La droite sénatoriale envisage même de faire disparaître les maternités enregistrant moins de 1000 naissances/an. Celle de Cahors avec 660 naissances serait donc menacée ! J’ai cependant constaté avec plaisir, lors d’un débat que j’avais initié à la Communauté du Grand Cahors que des élus de la majorité municipale et d’autres des communes voisines s’inquiétaient également de cette situation aberrante. Tout n’est donc pas perdu !Gérard Iragnes – Cap à Gauche
Publiée le 05/05/2025
- Cahors en Transition
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Patrimoine : belote et re-belote
L'idée selon laquelle le patrimoine cadurcien doit être préservé fait globalement consensus, nous n’y reviendrons pas. Le moins évident reste le compromis entre valorisation des biens, besoins sociaux et attractivité économique. La municipalité a tranché cette question en consacrant la moitié des financements du budget 2025 à la rénovation du patrimoine bâti, sachant que la restauration du centre ancien, telle que pratiquée, est un puits sans fond pour les finances communales : 9 M captés pour 10 immeubles à restaurer qui dit mieux ? Imaginons ce que seul 1M représenterait si il était redirigé vers le commerce de proximité. Pour le reste rien de nouveau sur la table côté social et environnemental malgré les urgences. La baisse de la fiscalité locale est rendue impossible par ces arbitrages politiques et la dette/h reste toujours aussi élevée.
La patrimonialisation à la cadurcienne s’avère de fait être facteur de tensions et d’accroissement des inégalités. Dans ces conditions faut-il s’étonner qu’en 2024 il y aurait eu presque autant de gens qui seraient partis de Cahors que de nouveaux arrivants ?
Comme toute l’Occitanie notre ville vieillit fortement. Son indice de vieillissement est de 143 habitants de 65 ans ou plus pour 100 personnes de moins de 20 ans. En faisant du « bien vieillir » une thématique centrale Cahors pourrait développer une dynamique économique pérenne et vertueuse à la différence du tourisme patrimonial saisonnier et aléatoire. Une autre option.Isabelle Eymes – Cahors en Transition
Publiée le 05/05/2025